Ma Bio

Le petit Zublena – Dorocant a à peine 1 mois lorsqu’il effectue son 1er vol en avion pour rencontrer sa famille maternelle : un vol transatlantique en Caravelle pour la Guadeloupe.

Si si je me rappelle de ce moment ! 😛

Puis, pendant 18 ans, ce sera sur Boeing 707, puis 747.

Je connais par cœur ce Jumbo qu’est le 747.

Je collectionne de la documentation sur sa structure, son fonctionnement et son exploitation.
Je rêve de le piloter ou plutôt de le faire naviguer.
Tous ces cadrans m’impressionnent !

Mon enfance ?

Je la traîne pas très loin du garage du Père Debray, près de Beaune en Bourgogne.
Ce monsieur récupère le moteur d’une Cox accidentée et en fait un avion monoplace : un joli Bébé Jodel.
Cette machine existe toujours et vole encore 🙂

Ce mélange d’odeurs de bois et de colle… humm, j’adore !

1989 : Cadeau pour mes 18 ans : un baptême en Planeur à Dijon Darois (21).
C’est le pied ! Mais cela fait vraiment trop de route pour se rendre à l’aérodrome et puis, l’activité planeur, cela prend aussi du temps.

Avec l’aide de mes parents et d’un ami ingénieur naviguant en chef d’Air France, j’obtiens une bourse de la FFA pour une formation de Pilote Privé Avion (PPL) à l’aéro-club de Beaune Challanges (21).
La piste n’est plus qu’à 5 km à vol d’oiseau !
Je découvre les mythiques avions en bois : les Robin DR315, DR400 et le Bébé Jodel.

Ah ces avions qu’on démarre à la main !
“Tu sais petit ?
Quand tu vois qu’il manque un doigt à un pilote …
c’est dû…
soit à une tondeuse récalcitrante, soit à une hélice d’avion !”
Hein ?!?
Mince 🙁
et effectivement, j’en ai vu des mains de pilotes à 4 doigts ! 😉
J’ai découvert aussi la peur de voler …
d’ailleurs, dès mon 1er vol en DR315 j’effectue mon 1er décrochage !
Quel gros flippage : j’ai encore en tête le “Bipppp” de l’avertisseur de décrochage !
et bizarrement, après avoir retrouvé la terre ferme …, n’avoir qu’une envie de repartir 😛
Vraiment étrange !
“Vous êtes le Papa ?
s’il revient demain…
c’est qu’il est accro…”

Ah ah ! 😀

Et que dire de mon 1er lâché ?!
Oui ce 1er lâché où j’ai appris que l’expression « Se pisser dessus » est vraie !
Je ferme les yeux : je me rappelle parfaitement de ces 2 tours de piste…. comme tous mes autres lâchés d’ailleurs ! C’est fou comme notre mémoire est autant photographique.
Je découvre pleins de choses que l’école ne m’apporte pas….
et aussi, qu’un des piliers de cette activité est l’instructeur.
C’est quelqu’un de spécial.
Ce n’est pas un moniteur d’auto-école. Oh que Non, non non !
En effet, il doit s’adapter à son élève et l’élève lui fait une confiance absolue en remettant sa vie, son apprentissage entre ses mains.
 1991 : Obtention du Brevet de Base.
A moi les premières balades solos 🙂

1990 – 1992 : DUT et Tests Ingénieur Naviguant Air France

Ah je vais enfin pouvoir toucher les cadrans du 747 !
mais à pas de chance, un nouvel avion révolutionnaire fait son apparition : l’Airbus.

Il est superbe mais malheureusement plus besoin de 3 navigants ; 2 pilotes suffisent pour le faire voler.

Voilà début de crise pour de nombreux aspirants pilotes.

Air France me propose une formation d’Ingénieur au sol, mécano quoi.

Bah non… je m’investit dans ma 2ème passion :  l’informatique.

Direction Paris  Prépa, Ecole d’Ingénieur, et ce génial  business informatique des années 90 et 2000 🙂

Aéronautiquement, le PPL attendra, pas d’argent… et d’autres priorités ^^ 

notamment cadeau de la vie : la famille “Zubléna” s’agrandit 😀2008

10 ans ont passé.
Welcome Lyon.
L’envie de revoler est de + en + forte.

Un collègue m’invite à faire un tour en planeur dans le sud de Lyon : cela ne se refuse pas 🙂

Et voilà, à moindre coût, je reprends le goût de voler, d’apprendre à piloter en partant sur une formation planeur.

2009
Brevet de Planeur à Corbas

Suite à un grave accident sur la plateforme d’un jeune pilote, je perds confiance en les membres du club de l’époque.
J’ai peur pour ma sécurité en vol comme au sol.

A contrecœur, comme plusieurs personnes, je quitte le club et j’abandonne cette activité passionnante.

Pendant 1 an, je cherche à reprendre l’activité Avion… en toute sécurité.

Mais qu’est-ce que c’est cher maintenant l’heure de vol 🙁
Je traîne sur le Tarmac de Bron (69). Les clubs ferment les uns après les autres,  l’aviation légère est devenue trop chère… merci les administrations et leurs taxes 🙁
Je désespère de trouver le bon club.

J’ai trop envie de revoler !

2010
Vacances en Guadeloupe.

On m’offre un baptême ULM Hydravion 3 axes  qui se transforme en 8h de vol en 3 semaines 🙂
Je fais connaissance d’Albert Ukena qui me fait découvrir ma Guadeloupe autrement.
C’est génial cette machine !

Quelle liberté ! Amerrir ente 2 îlots et apponter sur une petite plage déserte : Waouuuuuh !

ça c’est un ULM ? et combien l’heure de vol ?

Ok on est que 2 mais là : cela rentre dans mon budget !

Il faut donc que je me renseigne sur cette Fédération ULM…

On me conseille d’aller à Chalon /s Saône.

Je connais ce terrain : c’est celui où j’avais le droit de me poser en DR315 quand j’apprenais à Beaune.

Je traîne sur le tarmac et découvre un Aéro-club “Air Chalon Club” avec de jolies machines.

Oh qu’il est beau ce gros biplan bleu, un Pitts un bel avion.

et son petit frère jaune, un Comet ! quoi ? c’est un ULM ?!

Une belle rencontre avec Sylvain, Chef Pilote Instructeur Avion et ULM.

Il me décide à réapprendre à piloter :

Toi… là-haut…
t’es comme un poisson dans l’eau mais tu n’en prends pas conscience…

Ça y est j’ai trouvé le club, que dis-je LE Club !

Je vais tout y réapprendre en tant que pilote

mais aussi apprendre à me connaitre en tant qu’homme. Merci Sylvain.

J’ai la chance d’apprendre sur diverses machines :
– Trains Tricycle et Classique,
– de fabrication Bois, Aluminium, Carbone,
– Hélice fixe et à pas variable,
– Vitesse de 140 km/h de croisière à 250 km/h.

On me donne même l’occasion de pouvoir piloter une machine d’exception : le Corvus Racer 312.

C’est seul ULM au monde autorisé Voltige !

A chaque fois, il faut se remettre en question, sortir de sa zone de confort.
Cela n’a pas toujours été facile mais au combien très formateur !

Mes différents instructeurs m’ont permis de me construire. Je leur dois beaucoup.

Bref une expérience fort enrichissante pour l’apprenti pilote que je suis et ce n’est pas fini !

2012
Obtention Brevet ULM 3 axes.
Vols solos et premières navigations.
Obtention de l’Emport Passager : j’emmène mes 1ers PAX en baptême.
C’est génial de partager ces moments à ses proches et des amis 😀

2015
Découverte de l’Autogire en Guadeloupe. Top !

<< Piloter c’est simple comme faire du vélo

mais Voler, ce n’est pas anodin ! >>

Je me balade au 1er Salon Lyonnais de l’aviation générale sur le tarmac de Bron. Je croise Samir Elari

2016
Découverte du Pendulaire à Pizay Belleville (69). C’est le pied !

2016
Concours de circonstance, après l’apprentissage, je me mets à l’enseignement – probablement dû à mon travail – en débutant une formation IULM, Instructeur ULM 3 axes.

2017
Passage en place droite. Je suis à la moitié de la formation.
Madame météo et les contraintes professionnelles ne sont pas favorables pour poursuivre la formation.

Bah, j’ai le temps, je ne suis pas pressé.

Je n’oublie pas que Voler n’est pas anodin.

Devenir instructeur pour partager sa passion me prendra le temps qu’il faut et je le prendrai.

Entre temps, j’ai la possibilité d’investir dans une machine de voyage, un magnifique Colibri.

J’engendre des heures et de l’expérience.

Je voyage, je découvre, je rencontre pleins de personnes.

Je partage ma passion avec mes amis.

VOLER = Quel plaisir !

La vie quoi ! 😀